Dé-com-ple-xez !
Dans le monde globalisé d’aujourd’hui, la maitrise de la langue de ses partenaires commerciaux ou de travail est incontournable.
Mais que signifie « être bilingue » ?
Prenons une langue au hasard, l’anglais par exemple (totalement au hasard !). Quel est l’objectif de nos clients lorsqu’ils nous appellent et que nous discutons avec eux de leur projet ? La réponse est simple et complexe à la fois : Etre bilingue.
Une de leurs premières questions ? Combien d’heures faut-il pour être bilingue ?
La question contenant deux éléments, la réponse tient en deux parties.
Tout d’abord, aucun organisme ne pourra vous garantir que vous maitriserez le contenu du programme dans le nombre d’heures proposé. Tout simplement parce que nous sommes ici dans l’humain et non pas dans la science exacte. Et que de trop nombreux paramètres échappent au contrôle du formateur : l’âge, les facilités/difficultés que rencontre chacun dans son apprentissage (et oui, nous ne sommes pas tous égaux devant les langues), mais aussi l’environnement de travail du client (charge de travail, stress…), sa motivation, le temps qu’il y consacrera entre les cours, les opportunités qu’il a de mettre en pratique les connaissances de la langue au quotidien…
Bref, un programme est une base de travail qui peut et doit être adaptée en cours d’apprentissage selon la progression de l’apprenant. Nos formateurs accompagneront le stagiaire le plus loin et le mieux possible avec le nombre d’heures à disposition. Nous pourrions bien sûr faire en sorte d’aborder systématiquement tout le programme, de A à Z. Mais serait-ce raisonnable de dérouler un programme au forceps, même si l’apprenant n’a pas réellement assimilé les points précédents, sous couvert de « respecter » le programme ? Pour nous, la réponse est claire.
La deuxième question se pose alors : qu’est-ce qu’être bilingue ? Pour les uns, ce sera de se faire comprendre passablement pendant que d’autres viseront la perfection, un vocabulaire riche, une fluidité dans l’expression. Tout est relatif. Ce qui permet de voir passer des CV stipulant pour l’anglais : « lu, parlé et écrit, notions scolaires » … (véridique !)
D’une manière générale, la majorité de nos apprenants sous-estiment cruellement leur niveau d’anglais. On nous dit très souvent : « A l’écrit, je me débrouille, je comprends assez bien, mais par contre, quand je dois m’exprimer à l’oral, c’est la cata ! ». Vous vous reconnaissez dans cette posture ?
Et bien le mot à retenir de cet article sera : « dé-com-ple-xez » !
Bien sûr, c’est plus facile à dire qu’à faire face à des Britanniques ou des Américains. Et d’ailleurs, souvent, ils ne nous facilitent pas la tâche et utilisent des formulations alambiquées qui nous donnent du fil à retordre…, tout simplement parce qu’ils ne parlent pas d’autres langues et n’imaginent même pas ce à quoi nous devons faire face pour les comprendre….
Mais dans le monde d’aujourd’hui, la majorité des gens utilisant l’anglais dans leur travail ne sont pas des anglophones natifs. C’est simplement la langue de communication sur laquelle les différents partenaires se sont mis d’accord pour échanger.
Donc, nous disions : dé-com-ple-xez ! Et adaptez vos exigences à votre situation de départ. En effet, rien ne sert de se fixer la barre au niveau « parfaitement bilingue » si vous êtes faux-débutant par exemple. Ne serait-ce pas plus valorisant de se fixer comme première étape d’être capable de faire passer son message de manière à ce que votre interlocuteur ait compris ce que vous vouliez dire ? Quitte à utiliser le vocabulaire que vous connaissez déjà, agrémenté de vos mains, vos pieds et de petits dessins ?
Et lorsque vous serez à ce niveau (et fier d’avoir déjà atteint ce stade), de passer à l’étape suivante. Par exemple d’élargir son vocabulaire, de reprendre les bases de grammaire qui vous font défaut, de vous entrainer à vous exprimer avec de vraies phrases bien construites, de maitriser des expressions idiomatiques ou de peaufiner votre accent à couper au couteau ?
Lorsqu’un client me dit qu’il n’ose pas parler en anglais parce qu’il sait qu’il fait des erreurs, je lui réponds que s’il attend que ce soit parfait, il ne parlera jamais ! Et d’ailleurs, très souvent, si l’on écoute attentivement son interlocuteur (italien, espagnol, chinois, indien ou que sais-je), on remarquera certainement des erreurs que NOUS ne faisons pas. Il faut donc accepter que l’inverse puisse être vrai également.
Alors, au nom de tous nos formateurs (d’anglais mais aussi des autres langues), DE-COM-PLE-XEZ et lancez-vous ! (et venez nous voir lorsque vous aurez besoin de nous…)